Est-ce que j’ai commencé à écrire des romans dès que j’ai su tenir un stylo, et poursuivi des études de lettres, comme la plupart des autrices ?Loin de là !

Mes toutes premières créations étaient… des musiques au piano. J’en composais des tas, en caressant le doux rêve de les utiliser dans des films. C’est ainsi qu’est née ma vocation pour le cinéma.

Je me suis donc tout naturellement tournée vers des études de Cinéma et Audiovisuel, à Lyon. La machine était lancée : je voulais devenir réalisatrice et composer la musique de mes propres films. Seule ombre au tableau : mes expériences dans le milieu m’ont vite refroidie. Je suis mal tombée, certes, mais peu importe les projets qui se présentaient à moi, on me demandait de choisir un métier (montage, cadrage, son, régie, assistance…) et de m’y tenir.
Pourquoi choisir quand on peut tout faire ?

Je me suis donc orientée vers l’audiovisuel plutôt que le cinéma, en créant une agence de communication. Je me suis éclatée dans ce milieu qui, en plus de me permettre d’être polyvalente dans plusieurs disciplines, me donnait l’occasion d’exprimer tout le potentiel de ma créativité. Mon hyperactivité artistique s’en régalait. Et puis je côtoyais des personnes incroyables et inspirantes, dans des domaines très différents. Tout allait à merveille.

Mais… (vous l’avez senti venir, celui-là, c’est certain !)

Mon amour pour la fiction prenait de plus en plus de place. Tant d’idées gribouillées dans un carnet à idées (on en a tous, non ?), ou de débuts de scénarios qui ne verraient probablement jamais le jour… Jusqu’à ce qu’une idée s’impose un peu plus que les autres. D’abord par une composition nocturne, puis par la scène qui l’accompagnait dans ma tête.
Là, je n’avais plus le choix : pour donner vie à cette histoire de folie, je devais en faire un roman.

Et c’est ainsi qu’a commencé mon aventure d’autrice.

Je vous raconterai tout ça plus en détail – avec des images, des vidéos et bien sûr des musiques d’archives – dans mes prochains articles de blog ou sur les réseaux sociaux. À très vite !